Rapport Swansea,Ecosse.

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Rapport de DUETE

LAFFONT Jérôme

SWANSEA Année universitaire 2007/2008

 

 

PAYS DE GALLES

 


INTRODUCTION

 

 

Le parcours qui m’a amené cette année à Swansea n’est pas des plus classiques... En effet, j’ai obtenu un DUT Gestion Logistique et Transport en 2006 à l’IUT d’Alençon, et étant intéressé pour aller vivre une année dans un pays anglo- saxon, j’ai pensé à suivre l’option Erasmus, qui me permettrait d’aller étudier au Royaume-Uni. Mais cette année là, plusieurs de mes camarades de promotion souhaitaient eux-aussi bénéficier de la faveur que leur accordait Erasmus. J’ai donc décidé de poursuivre une année de plus mes études en France et de retenter ma chance l’année suivante. Je me suis alors inscrit en Licence Professionnelle Gestion de la Relation Client et e-commerce, toujours à l’IUT d’Alençon. J’ai ainsi pu par ce biais là bénéficier de la place restée vacante en QLIO (la licence étant rattachée à ce département) pour aller étudier à Swansea. Il a fallu que je “bataille ferme” pour prouver ma réelle détermination à aller étudier en Grande Bretagne, car la licence n’a pas réellement vocation à nous amener à une nouvelle année d’études, mais plutôt à une insertion professionnelle.

C’est donc en tant qu’étudiant Erasmus préparant un DUETE (Diplôme Universitaire d’Etudes Technologiques à l’Etranger) que je me suis inscrit en deuxième année de “Transport Management” à la SWANSEA METROPOLITAN UNIVERSITY (nouvelle appellation depuis janvier 2008 de la SWANSEA INSTITUTE), au Pays de Galles.

Vous allez donc découvrir tout au long de ce rapport l’environnement dans lequel j’ai évolué cette année, ce que j’y ai appris, aimé ou regretté.

 

 

 

 

1. Environnement A. Le Pays de Galles

 

 

Dresser un portrait du Pays de Galles en quelques lignes me semblait chose facile au premier abord, mais au fur et à mesure que j’y habitais, que je m’y promenais et le découvrais, je me rendis compte que ce ne serait pas une chose facile tant le pays est riche culturellement et tant les paysages sont variés et surprenants. S’étalant sur 260 Km du Nord au Sud, et 80 Km d’Est en Ouest, le Pays de Galles est un tout petit pays (à titre de comparaison, la France est 26 fois plus grande). La capitale est Cardiff et le pays compte près de 3 millions d’habitants. Il est impressionnant d’observer à quel point les paysages y sont superbes et variés. Des plaines désertiques de la Vallée d’Elan (milieu du Pays de Galles) aux montagnes luxuriantes de la région de Snowdonia (nord du Pays de Galles), en passant par le littoral gallois, il y a de quoi perdre la tête et tomber amoureux de ce superbe pays aux mille facettes.

Mais il n’y a pas que les paysages qui laissent rêveurs, les amoureux d’architectures y trouvent aussi leur compte avec tous les châteaux (pour la plupart en ruines) datant de la conquête anglaise de toute l’île britannique (XIIIème siècle) et les vieux villages marchands.


 

Pour en revenir à une présentation un peu plus formelle du Pays de Galles, il faut savoir que c’est une nation celtique qui a la particularité de parler et d’enseigner encore la langue ancestrale, le gallois, en plus de la langue anglaise. De ce fait, le Pays de Galles a deux langues officielles, ce qui oblige à un double affichage gallois/anglais sur tous les documents officiels et tout ce qui a trait au service public.

Le gallois ayant été interdit durant toute l’occupation anglaise, seul 1/5 de la population le parle couramment. A titre d’exemple, Pays de Galles s’écrit “cymu” en gallois, police “heddlu”.

 

B. Le climat gallois:

 

 

Le climat gallois ressemble beaucoup au climat Normand et Breton. Climat tempéré, où les hivers ne sont pas très rudes et où les étés sont plutôt doux. Du fait de la proximité de la mer, le temps change très vite au Pays de Galles, et il n’est pas rare d’avoir à la fois de la pluie et un grand soleil dans la même journée. Le parapluie est donc un ustensile de rigueur, quoique peu résistant parfois face aux grosses rafales de vent balayant les côtes.

 

C. Swansea:


 

swanseaSwansea Castle

 

 

J’ai donc passé cette nouvelle année universitaire dans la ville galloise de Swansea, connue sous le nom gallois “abertawe”. Cette ville de près de 227000 habitants (ces données incluent la ville de Swansea et sa région – Source Wikipédia) et la deuxième plus grosse ville du Pays de Galles, juste derrière Cardiff (avec près de 317000 habitants). Swansea est situé au Sud-ouest du Pays de Galles :

 

Swansea est la plus grande ville portuaire du Pays de Galles, et est bordée par une large baie sablonneuse d’environ 10 km de long, s’étendant de Port-Talbot (ville industrielle et portuaire situé à l’est de Swansea) à Mumbles (ville balnéaire très touristique situé à l’ouest de Swansea). A l’ouest de la ville, se trouve la superbe péninsule du Gower avec toutes ses côtes et baies, ravissant à la fois touristes et surfeurs. Le gower a été la première zone de Grande-Bretagne à avoir été classée site naturel protégé.

La péninsule du Gower La ville même de Swansea n’est pas architecturalement époustouflante... en effet, comme dans toute ville, il y a des quartiers plus ou moins jolis. Les quartiers les plus esthétiques de Swansea se situent à l’ouest du centre ville, juste au-dessus de l’Université. Ce sont en quelque sorte les quartiers riches. Il faut savoir que la ville de Swansea a été construite sur les flancs d’une petite colline. Tout le flanc nord de celle-ci a une vue sur l’intérieur des terres. C’est là qu’on trouve la partie urbaine de

la ville, où se situent les habitations les plus abordables en terme de prix. En revanche, le flanc sud de cette collinette surplombe la mer. C’est au pied de ce flanc que se trouve le centre ville de Swansea. Au centre ville, se trouvent : le château en ruine, wind street (l’une des rues les plus connues de la ville : c’est dans cette rue là que se situent la plupart des pubs et night-clubs. Cette rue serait même la plus attractive du Pays de Galles pour faire la fête), le plus grand marché couvert Gallois ainsi qu’une grande galerie commerçante, le “Quadrant Shopping Centre”. A deux pas du centre ville, se trouve aussi le quartier maritime prénommé la “Marina”. Autrefois très fréquenté par les ferries et les navires de commerce, le port est devenu actuellement un port de plaisance.

Je voudrais finir cette partie sur la ville de Swansea en insistant sur le fait que la ville est en permanente mutation. Les ouvriers sont en permanence en train de restaurer ou de créer de nouveaux bâtiments, changer les dallages où réaménager les rues de la ville. C’est bien simple, en une année, nous avons toujours vu la ville en travaux ! Il s’est même construit cette année un nouveau centre de loisir (incluant piscine à vague, salle de gym, terrains de tennis,...) à côté du quartier de la marina et un immense complexe de night-clubs/bars d’une capacité d’accueil de près de 4000 personnes sur Kingsway.

 

 

 

D. Cadre de vie :

 

 

J’ai vécu cette année dans un appartement en colocation avec 3 autres personnes : Clément, camarade de l’IUT qui suivait les mêmes cours que moi à l’Université, un anglais et un gallois. L’appartement était idéalement placé, à 10 minutes à pied du centre ville et 15 minutes de l’université. C’était la première fois pour moi que je vivais en colocation et l’expérience s’est plutôt révélée plaisante. Bien que vivant sous le même toit, nous ne voyions que peut souvent nos colocataires. En effet, l’anglais vivait en ermite dans sa chambre et le second, le gallois, travaillait énormément afin de valider son master. Mais nous eûmes quand même de bonnes discussions de temps en temps avec eux, ce qui nous permit d’apprendre de nouvelles expressions. L’autre chose qui m’a frappé dans cette vie commune, c’est que les britanniques (les jeunes tout du moins), ne font le ménage et ne nettoient que très rarement ! Et cela ne concernait pas uniquement notre colocation, car toutes les maisons et appartements qu’il nous ait été donné de voir étaient dans le même état ; de véritables mycothèques !

 

 

E. L’établissement d’accueil : 

 

Swansea University

 

Je me suis donc inscrit cette année dans l’une des deux université de Swansea, la “ Swansea Metropolitan University” (appelée jusqu’à Décembre 2007 “Swansea Institute of Higher Education”). Cette université est située sur les hauteurs de Swansea et est séparée en 2 campus :

- celui de Townhill, où sont dispensés les cours pour devenir professeur des écoles et où se trouvent les équipements sportifs ainsi que les logements des étudiants de première année,

-celui de Mount Pleasant, où se trouvent les départements motorsport, transport & logistic, engineering, tourism, Art & Design... C’est dans ce campus là que j’étudiais (cf. le plan du centre ville de Swansea pour la localisation de ce campus).


Près de 6000 étudiants étudient chaque année à la Swansea Metropolitan University (à titre de comparaison, il y a près de 15000 étudiants à la Swansea University).

 

 

F. L’organisation des études et mode d’évaluation :

 

 

Mars 2007, IUT d’Alençon: les papiers de la Swansea Metropolitan University en main, il faut que je choisisse une formation : j’ai le choix entre Transport Management et Supply Chain Management. J’opte pour la seconde option, qui correspondait mieux à ce moment là à mon projet professionnel.

Septembre 2008, Swansea Metropolitan University : le responsable de la formation vient nous annoncer (Clément, mon colocataire, et moi) que nous étions les deux seuls en deuxième année à vouloir suivre cette formation, et que par conséquent, nous avions le choix entre suivre cette formation avec les troisièmes années ou bien suivre la formation de Transport Management avec les élèves de deuxième année de BsC (l’équivalent de la licence française) et ceux de HnD (l’équivalent du DUT outre-manche). Nous avons ensuite suivi la semaine d’intégration des premières années afin de mieux découvrir l’université, et, grâce à une réunion avec tous les étudiants internationaux, nous avons pu rencontrer quelques compatriotes et partir à la découverte de la région l’espace d’une après midi. Après avoir comparé les cours des troisièmes années et ceux des deuxièmes, nous avons choisi de suivre les cours des deuxièmes années de Transport Management. Pourquoi ce choix ? Tout simplement parce que les cours des troisièmes années n’étaient dispensés que les lundis et vendredis, et que le volume horaire de ceux-ci n’était pas énorme. J’avais déjà connu l’année précédente (en licence) des semaines avec peu d’heures de cours (20 heures environ) et j’estimais que cela était peut – être insuffisant pour apprendre correctement. Je ne voulais pas réitérer cette expérience, et c’est donc pour cela que j’ai fait ce choix.

 


Nous avions 12 heures de cours par semaine, répartis en 6 matières avec 2 heures d’études dans chaque. Hormis les cours spécifiques au transport, nous étions mélangés avec les étudiants de deuxième année de Motorsport. Les cours s’étalaient du mardi au jeudi. Les différentes matières qui nous étaient enseignées sont les suivantes :

-Research Methodology : nous voyions principalement dans cette matière des règles de probabilités et de statistiques pour résoudre des problèmes liés au transport, aux délais d’attente,...

-Financial Management and Economics : ce module était l’occasion de voir différents principes économiques et financiers se rapportant au monde du transport et des sports mécaniques.

-Business Strategy and Policy : introduction au principe de « stratégie », différentes notions sur la stratégie en entreprise,...

-Legal Environment and Professional Competence : dans ce module, nous avons étudié le droit des contrats britanniques, un peu de droit pénal et du droit des transports.

-Innovation and Change Management : ce cours était l’occasion de nous initier à la notion de changement et d’innovation dans un contexte particulier. Quoi que nous fassions, tout change : les habitudes, les lois, les manières de travailler, les compétences des employés,...

-Transport Strategy and Policy : nous avons vu dans ce module comment comprendre les interactions entre le transport et la société, analyser et évaluer les stratégies et politiques du gouvernement, étudier l’impact du transport sur l’environnement,...


Ces 6 modules nous ont été enseignés par 3 professeurs. En plus de cela, nous avions la possibilité de nous faire aider en Anglais par un professeur de l’université, qui nous faisait travailler selon nos désirs sur l’oral ou l’écrit. Cette aide se limitait néanmoins à une demi-heure par semaine.

 


En ce qui concerne le mode d’évaluation, nous avions des “assignments” (un par module) et 3 examens à la fin de l’année (un en Research Methodology, un en Financial Management and Economics et un en Legal Environment). Les “assignments” sont des sortes de rapports personnels.

 


G. Le rôle des connaissances antérieures :

 


En arrivant à l’Université, nous savions déjà que la formation que nous allions suivre ne nous apporterait pas de nouvelles connaissances. En effet, nous partons de France avec le DUT Gestion Logistique et Transport en poche, laissez-passer obligatoire pour étudier en tant qu’Erasmus. Donc le fait de s’inscrire dans un diplôme équivalent au Royaume-Uni ne nous apporte pas grand-chose de neuf en matière de règles sur la logistique et le transport. En revanche, et c’est là que le fait d’étudier à l’étranger devient très intéressant, c’est que nous voyions les cours dispensés pour un même diplôme sous un autre angle. En effet, si en France nous nous attachons plus au côté “théorique”, les britanniques eux s’intéressent plus au côté “management”, à tout ce qui a trait au relationnel. Il faut bien le souligner, le fait d’avoir déjà étudié ce domaine en France facilite la compréhension de l’anglais.

 


2. Vivre une année Erasmus à Swansea : comment s’y préparer et qu’y faire ?

 

 

Partir étudier, où même tout simplement vivre une année à l’étranger n’est pas une décision à prendre à la légère. Certes l’Union Européenne et l’ouverture des frontières facilite l’expatriation mais une fois arrivé sur notre “terre promise”, on peut se retrouver confronté à tout un tas de problèmes, à moins de s’y être correctement préparé. Je vais donc essayer dans cette partie de recenser les points essentiels pour mener à bien un tel périple, et comment organiser le séjour une fois sur place pour qu’il soit le plus intéressant possible, en prenant exemple sur la ville de Swansea et ses alentours.

 

 

A. Partir et s’installer à Swansea Une fois la décision de partir à l’étranger prise, quelques formalités  s’imposent. Dans le désordre :

 

-Trouver un endroit où loger,

-Trouver un moyen de transport pour se rendre à Swansea,

-Prendre les bonnes dispositions avec sa banque française,

- Faire quelques démarches administratives

 

 

A.1. Où loger ? Plusieurs choix s’offrent à nous concernant le logement :

 

 

- colocation, - résidence universitaire, - studio / appartement seul, - logement chez l’habitant, - hôtel / auberge de jeunesse.


 Chaque mode d’hébergement à ses avantages et ses inconvénients. Tout dépend alors de ce que l’on recherche exactement. Partant à l’étranger en tant qu’étudiant, on se doute que nous ne roulons pas sur l’or. Donc l’hypothèse hôtel / auberge de jeunesse est à écarter, étant la plus onéreuse (quoique certaines auberges peuvent proposer des tarifs assez attractifs suivant l’endroit où elles se situent. En revanche, le peu d’auberge de jeunesse se situant sur Swansea et sa région ne propose pas de tarif au mois ou à l’année. Cette solution est plus appropriée aux grosses villes telles que Londres ou Oxford). De plus, si nous partons à l’étranger, c’est pour nous perfectionner dans la langue de ce pays, rencontrer un maximum de monde et parler ! Et les meilleurs endroits pour rencontrer du monde facilement sont les colocations et les résidences universitaires. Bien sur, il faut savoir faire des concessions pour pouvoir vivre en

commun dans la bonne humeur ; il faut savoir que les étudiants britanniques ne font que très peu attention à la propreté de leur lieu de vie... Donc, si nous sommes à cheval sur ce point là, soit nous nous relevons les manches et partons à l’assaut des travaux ménagers, soit nous prenons un studio ou une chambre individuelle chez l’habitant. Autre léger inconvénient de la vie en colocation ou en résidence universitaire, le bruit. En effet, les britanniques sont assez fêtards, et il n’est pas rare qu’ils sortent les lundis, mercredis, vendredis et samedis ! Donc, plus on vit avec de monde, plus on a de chance que le logement soit bruyant.

 

 

A mon avis, le mode de logement qui présente le plus d’avantages et qui s’avère être le plus enrichissant au niveau de la langue serait la colocation. Après tout dépend bien entendu des relations que nous avons avec nos colocataires. C’était dans ce type de logement que je vivais cette année, et j’eus la chance de tomber sur des colocataires certes peu à cheval sur l’hygiène, mais peu bruyants et ouverts d’esprit. Le logement chez l’habitant peut lui aussi être une très bonne chose pour en apprendre plus sur la culture et le mode de vie britannique. En revanche, fêtards ou personnes bruyantes s’abstenir !

 

 

A.2. Comment trouver un logement ?

 

 

Une fois que l’on a choisi le type de logement que l’on souhaite, il faut prendre contact avec un logeur. On peut dès lors soit se rendre sur place pour voir de visu à quoi ressemblera notre futur chez-soi ou le faire via internet.

Pour les résidences universitaires, il suffit de prendre contact avec l’université d’accueil (http://www.sihe.ac.uk/sihe/general/accommodate.htm) pour avoir toutes les démarches à suivre.

En ce qui concerne les colocations et les logements personnels, nous avons la possibilité de prendre contact soit avec les particuliers, soit de prendre contact avec des agences immobilières :


- Martin & Co (http://martinco.com/swansea/lettings/home) - John Francis (http://www.johnfrancis.co.uk/) - Student Digz (http://www.studentdigz.net/)

 

 

Il faut savoir que les agences immobilières demandent souvent de payer au trimestre et qu’une caution est exigée. Les prix sont très variables en fonction de la situation du logement. A titre d’exemple, je logeais cette année dans un appartement en colocation géré par Martin & Co, il se situait à 10 minutes à pied du centre ville et à peine à un quart d’heure de l’université et je payais £75 par semaine. Les paiements étaient au trimestre et l’agence exigeait une caution de £400.

 

 

A.3. Trouver un moyen de transport pour se rendre à Swansea Plusieurs choix s’offrent à nous pour se rendre à Swansea :

 

-le ferry,

-l’avion,

-le train.

 

 

Etudions le cas du ferry en premier : De multiples traversées existent pour se rendre en ferry en Grande Bretagne, au départ (entre autres) de Roscoff, Cherbourg, Caen, Le Havre, Dieppe et Calais et à l’arrivée à Plymouth, Poole, Portsmouth, Newhaven et Douvres. Le prix de la traversée varie en fonction des lieux de départ et d’arrivée, de la date de traversée et de la compagnie (LD Lines ou Transmanche ferries pour les moins chères et la Brittany ferries pour la plus onéreuse). Le ferry n’est pas un moyen de transport à lui seul pour se rendre à Swansea, il faut en effet l’associer avec un autre afin de se rendre à destination : voiture, bus ou train. Le ferry s’avère très rentable lorsque nous avons beaucoup d’affaires à prendre avec nous. Par exemple, pour une centaine d’euros, nous pouvons faire en voiture un

trajet Tours/Swansea, traversée et essence comprise. En revanche, un tel voyage est épuisant (il faut compter entre 15 et 20 heures pour un tel périple, temps de route en voiture, temps de traversée et les différentes marges prévues pour arriver à l’heure compris).

 

Il faut s’avoir que la traversée en tant que piéton coûte presque 3 fois moins chère que la traversée en voiture. Il peut donc être judicieux de poursuivre le voyage vers Swansea en bus ou en train. Enfin, pour réserver une traversée ou un mode de transport complémentaire, 4 sites très utiles :

 

 

-Direct ferries : http://www.directferries.co.uk

-Aferry : http://www.aferry.fr/

 -une traversée Pour réserver tout transport par le train : http://www.thetrainline.com Pour réserver un bus : -http://www.nationalexpress.com/

 

 

 Intéressons nous dès à présent à l’éventualité de l’avion pour se rendre à Swansea :

 

Peu cher si on prend soin de réserver notre vol à l’avance, et rapide. Les 2 aéroports les plus utilisés pour aller à Swansea sont ceux de Cardiff et de Bristol. Ils sont desservis par quelques compagnies low-cost (RyanAir, EasyJet, Flybee). En réservant là aussi quelques semaines à l’avance, il y a moyen de trouver des vols en aller simple à une cinquantaine d’euros, bagages et taxes aéroportuaires inclus. Reste ensuite à réserver un mode de transport complémentaire (train ou bus).

S La dernière éventualité pour se rendre à Swansea depuis la France est le train, via l’Eurostar :

En réservant bien à l’avance, le trajet simple peut revenir à 80€. Il faut ensuite prendre le métro ou le taxi à Londres et continuer le trajet vers Swansea en bus ou en train. Le train Londres-Swansea coûte une vingtaine d’euros en heures creuses. En revanche, le prix peut monter à plus d’une centaine d’euros en heure de pointe.


Pour réserver :

 

 

A.4. Banque et administration, faire les bonnes démarches:

 

Afin de faire en sorte que de pouvoir payer (et vivre) à l’étranger, il convient de s’assurer auprès de sa banque que nous disposons bien d’une carte de paiement et de retrait internationale. Sans, il est impensable de partir, à moins de déjà disposer d’un compte bancaire britannique. Certaines banques proposent des packs internationaux à leurs clients. C’est le cas de la Société Générale par exemple. Ils ont une offre intitulée “Pack Jazz International” qui nous permet notamment :

- d’être exonéré des commissions bancaires pour les paiements (qui sont normalement de 2,50 % de la facture + 1€ de frais fixes) et les retraits (qui sont normalement de 2,50 % du montant retiré + 3€ de frais fixes) à l’étranger,

- de bénéficier de 12 virements internationaux par an (pratique pour payer ses loyers depuis son compte français)

Un pack de ce genre est un bon palliatif à l’ouverture d’un compte bancaire outre- manche (qui n’est dès lors utile que si vous voulez obtenir un job).

Avant le départ, il faut aussi penser à demander la carte européenne d’assurance maladie. Il faut vérifier également la date d’expiration de notre carte d’identité et/ou de notre passeport, au risque de se retrouver bloqué à la frontière.

 

 

B. Que faire à Swansea ?

 

Swansea Bay


B.1. Shopping :

 

 

Swansea n’est pas réputé pour être une ville où le shopping est roi. Toutefois, le réaménagement urbain qui est en train d’être mis en place tend à reconsidérer la chose.

 

Le centre ville, et tout particulièrement les artères commerçantes, a subi de profondes modifications tout au long de l’année: réfection du sol, plantation d’arbres, interdiction complète de la circulation durant la journée,... Les magasins sont ouverts pour la plupart 7 jours sur 7, de 9h à 17/18h du lundi au Samedi, et de 10h à 16h le dimanche. Les principaux magasins qui se trouvent en centre ville sont les suivants: Burton, Primark (habits très bon marché), Mark&Spencer, Monsoon, Gap,... et un tout nouveau Zara à la rentrée prochaine ! 

 

B.2. Se cultiver:

 

 

Les musées :

 


-Swansea Museum : plus vieux musée gallois (ouvert en 1841), ce muséeretrace l’histoire de la ville de Swansea et nous donne quelques clés quant au futur de la ville et de ses habitants.

 

-Dylan Thomas Center : ce musée retrace la vie et nous fait découvrir l’œuvre du poète Gallois Dylan Thomas.

 

- Swanseas National Waterfront Museum : on trouve dans ce musée toutes les “nouvelles technologies” qui ont faites et marquées l’histoire galloise.

 

-Egypt Center : la plus grosse collection d’antiquité Egyptienne galloise est située au cœur de la Swansea University.


Particularité britannique, la plupart des musées sont gratuits (hormis les expositions temporaires). Donc en cas d’après midi pluvieuse, il n’y a aucune raison d’éviter ces lieux !

 

A signaler aussi pour les amateurs de théatre, le Swansea Grand Theatre, situé en plein cœur de la ville.

Très intéressant pour s’immerger complètement dans l’anglais et se “faire l’oreille”, le cinéma est peu cher en Grande Bretagne (environ £3.50). La ville de Swansea possède deux gros complexes cinématographiques d’une dizaine de salles chacun, l’Odéon el le Vue.

Je suis beaucoup allé au cinéma cette année, au rythme d’un film hebdomadaire, afin d’essayer d’améliorer un maximum la compréhension. Bien évidemment, dire que je comprenais tous les dialogues du film serait mentir. Je comprenais le film dans sa globalité. Il faut voir ce type d’activité à mon avis comme un très bon exercice pour apprendre de nouvelles expressions et se familiariser avec les différents types d’accents.

 

 

B.3. Swansea by night : 

 

 

Swansea est célèbre à travers tout le Pays de Galles pour ses nuits de fêtes, ses bars et ses night-clubs. Si les britanniques sont réputés pour leur flegme, les Swanséens pourraient l’être pour leurs sens de la fête et leur goût du déguisement. En effet, de nombreuses soirées thématiques sont organisées tout au long de l’année, telles que les soirées “Carnage” (3 par an) et la “Beer Race”. Le principe de ces soirées, se déguiser, faire la tournée des pubs de Wind Street (la rue de la soif locale) et terminer en night-club! Et côté déguisement, les gallois rivalisent d’audace : abeilles et apiculteurs, schtroumpfts, crayons, animaux, bonhommes lego, super héros, ...

 

Les gallois sortent beaucoup. Les soirées étudiantes ne sont pas le jeudi comme en France, mais les lundis, mercredis, vendredis et samedis ! Et ils ont de quoi faire ; wind street a une capacité d’accueil de près de 40000 personnes avec tous ses bars, night-clubs et son casino. Et la vie nocturne s’est enrichie en Avril dernier d’un immense complexe de bars / night-clubs, l’Oceana, d’une capacité d’accueil de près de 4000 personnes.


 

 

3. Bilan A. Bilan personnel:

 

 

Quel bilan dresser de cette année ? Si je me place d’un côté purement universitaire, le bilan est plutôt assez négatif. En effet, j’ai appris peu, très peu de nouvelles choses cette année (universitairement parlant, je le rappelle). D’une part j’ai effectué une formation similaire en France, mais aussi d’autre part du fait du peu d’heures de cours dispensées dans cette formation cette année (12h). J’ai été d’autant plus déçu que le nombre d’heures de cours annoncé ne correspondait pas vraiment au nombre d’heures de cours réel... En effet, les cours étaient répartis en modules de 2h chacun. Et sur chacun de ces cours, nous finissions 30, voire 45 minutes en avance ! Ce qui fait que nous nous retrouvions avec un nombre d’heures de cours hebdomadaire de presque 9h. Je ne jette pas la pierre à nos professeurs, c’est une tradition britannique paraît-il! Toutes les personnes que j’ai pu rencontrer à Swansea me l’ont confirmé, qu’elles viennent elles aussi de la Swansea Metropolitan University ou de la Swansea University. Et que dire de l’attitude des élèves en cours ?! Les élèves peuvent venir en cours avec leur casquette ou leur bonnet sur la tête, ils peuvent manger, boire en cours ! Il n’est pas rare de voir des élèves complètement affalés sur leur pupitre pour suivre les cours ! Et que dire des retards et des absences en cours ? Les élèves peuvent arriver (ou non) avec 30 minutes de retard à un cours sans se faire réprimander ! Nous avons eu le cas dans notre classe d’un élève qui venait à un cours une fois par mois ! C’est une autre philosophie d’enseignement... Mis à part ces différences notoires, les cours que nous avions étaient très intéressants. Les cours s’articulaient surtout sur la base d’échanges, de discussions entre professeur et élèves. Mais quant à l’acquisition des savoirs, ce n’est pas du tout comme en France ! Ils ne s’acquièrent pas en allant en cours mais plutôt en faisant nos travaux personnels. Le professeur nous aiguillait sur les théories, nous donnait les bases, et c’était à nous,à travers les assignments donnés par le professeur d’approfondir ces théories. C’était en quelque sorte un apprentissage semi-autodidactique...

Enfin, je le répète, c’est une autre philosophie d’enseignement...

Autre regret aussi, venant ce coup-ci de l’IUT d’Alençon. J’ai eu l’impression, et cette impression fut aussi partagée par mes camarades, d’avoir été un peu laissé à l’abandon tout au long de l’année... Les seuls contacts que nous avions avec l’IUT étaient pour, premièrement savoir si nous étions bien arrivés, et ensuite pour nous rappeler de choisir notre sujet libre (de ce rapport) courant Avril et pour nous dire que les rapports étaient à rendre à la mi-juin... Pas de visite, pas de questions pour savoir comment se passait notre année,... Peut être attendais-je trop ? Mais bon, l’année s’est très bien déroulée, et je suis sûr que si j’avais eu des problèmes ou des questions, en envoyant un email j’aurais eu des réponses ou des solutions. D’ailleurs aucun des emails que j’ai envoyé n’est resté sans réponse.

J’ai bien conscience que le boulot de coordinateur Erasmus est un gros travail et qu’il n’est pas aisé de gérer à la fois des classes entières d’élèves que l’on fréquente tous les jours et en même tant de s’occuper d’une dizaine d’étudiants à l’étranger, mais je tenais à signaler cette légère amertume.

 

 

Si je me place d’un côté purement personnel maintenant, je dresse un bilan plutôt positif de cette année. Certes, en partant de France au mois de Septembre dernier, j’espérais revenir bilingue. Je ne vais pas me mentir, je ne le suis pas ! Mais cette année m’aura fait énormément progresser au niveau de la compréhension de l’anglais, m’aura fait prendre confiance en moi pour parler en anglais et m’aura permis, et c’est bien là l’important je trouve, de me faire comprendre et d’être compris par n’importe qui... Maintenant, si Shakespeare m’entendait parler anglais, il surgirait certainement de sa tombe pour m’enseigner un anglais plus classique et sans fautes (grammaticales, de conjugaison, ...). Ce qu’il m’a manqué surtout cette année, c’était une personne qui puisse me rectifier toutes mes erreurs, car même en le demandant à la personne avec qui je parlais, elle ne le faisait pas. Politesse, peur de vexer ?

 


Cette année aura été aussi très forte sur le plan humain. J’ai rencontré énormément de personnes, de tous les horizons. Que ce soit à l’université, dans les magasins, en se baladant, en sortant,... partout où j’allais je rencontrais de nouvelles têtes ouvertes à la discussion. J’ai beaucoup appris sur les gens, sur l’amitié. Est-ce que l’anglais (ou sa pratique) est un facteur de rencontre ? Certainement... se créé entre les personnes un point commun : la pratique de cette langue.

Finalement, Erasmus, c’est un peu l’auberge espagnole que nous montre Cédric Klapisch : une langue commune, des rencontres, de l’amitié, des découvertes, de l’alcool, des soirées... Une école de la vie en quelque sorte.

 

 

B. En quoi cette année s’intègre dans la continuité de mes études ?

 

 

Le monde du travail s’internationalise de plus en plus, et la maitrise de l’anglais est devenue essentielle. Ayant étudié la logistique, le transport et les relations avec les clients ces 3 dernières années, et aspirant à un projet professionnel hors des frontières françaises, je me devais de me perfectionner avec cette langue. Qui plus est, j’ai postulé pour une mention complémentaire d’agent de fret aérien, où l’anglais est très présent.

 

 

 

C. Conseils aux futurs candidats :

 

 

Partir une année à l’étranger est une aventure marquante, tant sur le plan humain qu’émotionnel. Partir une année, c’est en quelque sorte se créer une deuxième vie ; un cercle amical à se recréer, apprendre à vivre seul pendant des mois, découvrir un nouveau mode de vie,... Ce n’est donc pas une décision à prendre à la légère ! Il faut abandonner en Septembre tout ce que nous avions connu jusque là, se séparer de ses proches,... et au mois de Juin, abandonner la nouvelle vie que nous nous sommes créée, quitter nos nouveaux amis... Si vous aimez partir à l’aventure, faire de nouvelles rencontres et êtes prêt à vivre une telle année, foncez, vous ne le regretterez pas !

Afin de rencontrer un maximum de monde une fois sur place, je vous conseille très fortement de vous inscrire sur Facebook (http://www.facebook.com). Les Anglophones raffolent de ce réseau social. Toutes les activités passent par ce site, que ce soit pour les soirées, les activités sportives, les réunions, ventes de billets de concerts, ... Les universités communiquent essentiellement par ce biais.


De plus, cela vous permettra de rester en contact avec les personnes que vous aurez rencontrées là-bas, de leur montrer vos photos et réciproquement. Ne pas avoir Facebook au Royaume Uni vous marginaliserait.

Posséder Facebook ne suffit évidemment pas pour rencontrer du monde ; rien de tel que de sortir pour cela ! Faites du sport, les universités proposent plein d’activités (parfois hors de prix soit dit en passant) : salle de musculation (gratuit sur le campus de Townhill !), badminton, escalade, piscine, football, rugby,... Sortez aussi ! Préférez supporter votre équipe sportive dans un pub plutôt que seul devant votre écran d’ordinateur ou devant votre télévision.

Une année, ça parait long au début... mais trop court lorsqu’elle touche à son terme. Donc ne perdez pas de temps !

Dernier conseil, pensez à apporter des adaptateurs, les prises électriques sont différentes au Royaume Uni...

 


CONCLUSION :

 

J’ai passé une excellente année, ici au Pays de Galles. Elle restera à jamais gravée dans ma mémoire.

Je tiens à remercier mes professeurs de l’IUT d’Alençon de m’avoir choisi pour participer à ce programme Erasmus et m’avoir permis de vivre cette année riche en découvertes.

Cette année m’aura permis d’améliorer mon anglais, de prendre confiance en moi quant à la pratique de cette langue. J’ai aussi eu l’occasion de découvrir un pays magnifique, une histoire passionnante, une population accueillante et attachante.

Je conseillerai vraiment à tous les étudiants qui ont envie d’apprendre l’anglais de partir vivre une année comme celle là. S’ils sont ouverts d’esprit, ils

seront très bien accueillis au Royaume-Uni. Une chose est sûre, je reviendrai au Royaume-Uni, et à Swansea en particulier !

J’ai envie de conclure ce rapport sur une citation du film de Cédric Klapisch, l’Auberge Espagnole :

“Je suis français, espagnol, anglais, danois. Je ne suis pas un mais plusieurs. Je suis comme l'Europe, je suis tout ça”.

 

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D
Bonjour,<br /> Je suis en train de prospecter pour partir à l'étranger en L3, et j'ai peut être dans l'intention d'aller à Swansea. Une information me retient : est-ce que tu as du payer les frais d'inscription<br /> pour étudier là-bas, dans le cadre d'Erasmus?
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